Je t'aime
Lune,
La vie n'a de sens que dans tes yeux. Tu me remplis d'une telle amitié, d'une telle chaleur qu'un jour j'exploserai de bonheur. Des sourires voleront dans tout les sens et des plumes colorées me sortirons par les oreilles. Je veux t'offrir des roses violettes, du chocolat au noisette. Je veux t'offrir les plus beaux mots, je veux pulveriser tes maux, je veux t'asperger d'amour. Je veux te traiter de muse, je veux Paris avec toi, je veux mettre un hippopotame dans une boite d'allumette. Je n'aimerai pas, je le veux, je le dois. C'est la règle de l'échange équivalent. Tu me donnes tant que je devrai t'offrir (au moins) des montagnes pour te remercier. Je veux repeindre tes jours avec du rose, je veux ton sourire dans une boite, je veux ta voix dans le combiné. Je veux, moi aussi, te sauver la vie.
Parce que la vie. Parce que ma vie c'est toi. Les noirs, les blancs, les hauts, les bas. Et toujours cette lumière bien-veillante, ce visage doux et familier. Nous ne sommes pas marié, certe. Et ce n'est pas avec moi que tu le fera. Mais je te promet que dans le meilleur comme dans le pire tu pourras te reposer sur mes épaules. M'apeller en pleine nuit, me confier tes secrets honteux, m'engueuler, me tuer, m'enterrer. Ca t'es permis, c'est promis. Je te dois tout, et si pas tout, beaucoup. Je me souviens encore cette mélodie de Yann Tiersen qui chantait en moi dès que ton pseudo apparaissait. Plus qu'un pseudo, plus qu'une adresse. C'était ton parfum, ta voix et tes couleurs qui rentraient chez moi.
Quand je pense à toute ces années, à tous ces souvenirs qu'ils nous restent à vivre. J'en ai les larmes aux yeux. Nous vivons dans un roman, le plus beau des romans du 21ème siècle. Nous sommes les héros romantiques que tout le monde voudrait être. Et c'est une tel chance que je rougis quand je pleure. Parce que je devrai sourire. Sourire à l'infini ...
Parce que je t'ai comme amie.
